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Être accompagnant pendant un cancer
Non, je n'ai pas choisi cette maladie qui boulverse ma vie. Et si la peur m'envahit, je ne lutte pas contre elle, je l'accueille et je la rassure.
A ceux qui, proches de moi connaissent les tourments de l'inquiétude rongeuse par une menace latente, je veux les apaiser.
A la première séance de ces soins intensifs, je me tiens maladroit, dépassé mais confiant je vais faire face avec tranquilité.
D'un côt", l'arsenal de pompes et de tuyaux libérant goutte à goutte le fluide réparateur,. Bienvenue au liquide soignant et guérisseur.
De l'autre, les visages de patients impatients et ces mots dans la tête qui veulent se contredire. Je ne céderai pas à l'angoisse.
C'est à nouveau mes cellules que je veux m'adresser, pour vous dire ô combien vous avez mon soutien solidaire en faveur d'une santé nouvelle.
J'accepte les aiguilles qui transpercent ma chair, je bénis l'eau précieuse qui coule dans mon corps nettoyant le terrain, purifiant l'atmosphère.`
Ces rendez-vous savamment programmés, je les dois à ces hommes, à ces femmes engagés au service du vivant, j'en suis reconnaissant.
Plutôt que m'épancher trop longtemps sur moi-même, j'offre ma gratitude à ce monde en blanc qui sait sauver la vie sans ménager la sienne.
Posé sur mon fauteuil d'espoir et de patience, je reste bien présent à mon rétablissement, en regardant le jour et en quittant la nuit.
J'accorde ma confiance à cette volonté qui en moi veut guérir. Je me donne les moyens de vivre en joie et en santé.
Mon corps et mon esprit unis, nous sommes faits pour gagner!
Merci la vie
Davina Delor, La magie de la prière.
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