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Est-ce une religion ?

Non, le Spiritisme n’est pas une religion.

​Le mot « spiritisme » est un néologisme, utilisé par Kardec pour nommer la nouvelle doctrine spirituelle qu'il exposa dès 1857 et qui fut probablement inspiré par le mot anglais « spiritism ». Refusant le titre d'« auteur », Kardec devint ainsi le « codificateur du spiritisme ».

​Selon la Doctrine Spirite, il n'y a point d’idolâtrie. Sont exclus les dogmes, les cultes et la hiérarchisation. Personne n'a aucun pouvoir ou privilège sur quiconque et, à ce propos, il n'y a aucune concession spéciale.  

 

Nul ne peut être rémunéré pour ses activités spirites, soit de façon directe ou indirecte. Ceux qui sollicitent une  rétribution ne peuvent pas être considérés comme spirites selon la Codification Spirite. Servir son prochain de façon désintéressé est le trait le plus évident de ses vrais adeptes.

Être spirite est une démarche de rénovation interne, une quête de la connaissance de soi-même ; mise en valeur  de ses vertus et acceptation de ses défauts qui devront être corrigés par la suite. En cherchant notre équilibre intérieur, nous pourrons aider et aussi rendre heureux ceux qui nous entourent.

​Être spirite c'est savoir être heureux tout en supportant les adversités quand elles adviennent. Ne cherchons pas à atteindre la sainteté, contentons-nous simplement d’avoir la conscience de notre humanité.

C'est apprendre à compter sur l'encouragement de nos amis, les Esprits évolués, pour aboutir à une existence pleine, sans regret, sans ressentiment et sans angoisse.  

 

​La clé du spiritisme est d’aider son prochain avec amour.

Extrait de la Revue Spirite - écrit par Alan Kardec, à ce propos.

Source: Revue Spirite 1868, page 359

S'il en est ainsi, dira-t-on, le Spiritisme est donc une religion ? Eh bien, oui ! sans doute, Messieurs ; dans le sens philosophique, le Spiritisme est une religion, et nous nous en glorifions, parce que c'est la doctrine qui fonde les liens de la fraternité et de la communion de pensées, non pas sur une simple convention, mais sur les bases les plus
solides : les lois mêmes de la nature.


Pourquoi donc avons-nous déclaré que le Spiritisme n'est pas une religion ? Par la raison qu'il n'y a qu'un mot pour exprimer deux idées différentes, et que, dans l'opinion générale, le mot religion est inséparable de celle de culte ; qu'il réveille exclusivement une idée de forme, et que le Spiritisme n'en a pas. Si le Spiritisme se disait religion, le public n'y verrait qu'une nouvelle édition, une variante, si l'on veut, des principes absolus en matière de foi ; une caste sacerdotale avec son cortège de hiérarchies, de cérémonies et de privilèges ; il ne le séparerait pas des idées de mysticisme, et des abus contre lesquels l'opinion s'est souvent élevée.


Le Spiritisme, n'ayant aucun des caractères d'une religion, dans l'acception usuelle du mot, ne pouvait, ni ne devait se parer d'un titre sur la valeur duquel on se serait inévitablement mépris ; voilà pourquoi il se dit simplement : doctrine philosophique et morale.


Les réunions spirites peuvent donc être tenues religieusement, c'est à dire avec le recueillement et le respect que comporte la nature grave des sujets dont on s'y occupe ; on peut même y dire, à l'occasion, des prières qui, au lieu d'être dites en particulier, sont dites en commun, sans être pour cela ce qu'on entend par assemblées religieuses. « Qu'on ne croie pas que ce soit là jouer sur les mots ; la nuance est parfaitement claire, et l'apparente confusion ne vient que faute d'un mot pour chaque idée. »

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