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Le Spiritisme - qu'est-ce que c'est ?

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Le Spiritisme est une doctrine philosophique et morale qui touche tous les aspects de la vie. Ce n’est pas une religion, ni une secte. Le Spiritisme se refuse toute forme de rémunération contrairement à certains médiums.

La Doctrine Spirite fut édifiée au milieu du XIXe siècle par le lyonnais Hippolyte Léon Denizard Rivail.  Par son travail assidu, résultera la Codification Spirite composée de 5 livres : Le Livre des Esprits (1857), Le Livre des Médiums (1861), L’Évangile selon le Spiritisme (1864), Le Ciel et l'Enfer (1865) et La Genèse (1868). C’est sous le pseudonyme d’Allan Kardec que M. Rivail a réalisé ces travaux spirites protégeant sa vie professionnelle d’éducateur. Allan Kardec est considéré comme le Codificateur de la Doctrine Spirite ou tout simplement du Spiritisme. Le langage employé dans ces œuvres datant du XIXe nous invite à une adaptation en convenance avec le XXIe siècle. De plus, le Spiritisme a beaucoup évolué, notamment à l’étranger.

C’est un véritable outil à disposition qui nous facilite énormément la tâche de la réforme intime – puisque ce sont justement nos imperfections, les premières causes de toutes nos souffrances. Telle est la finalité primordiale de la pratique spirite : devenir des personnes meilleures en respectant  le libre arbitre et le rythme de chacun.

Il n’est pas nécessaire d’être spirite pour avoir accès à ce que certaines religions appellent « la salvation ». Celle-ci est comprise dans la doctrine comme la cessation des souffrances par le biais du perfectionnement. Être spirite, aussi, ne sers pas à remplir une condition, ni d’avoir une forme de distinction, ni un prérequis.

​Dénués de rituels, de dogmes ou de mystères, les principes spirites nous aident à nous débarrasser des superstitions et des croyances infondées.  C’est en grande partie par l’usage de la raison et du bon sens comme un tamis à travers duquel nous devons faire passer tout ce qui concerne nos choix et nos actions.  Ils nous libèrent de toute forme de manipulation de conscience afin que nous prenions nous-mêmes les rênes de notre propre destin.

Néanmoins, ces postulats peuvent être remis en cause avec la même facilité qu’ils ont été écrits au fil du temps et du progrès. Comme l’expose Allan Kardec, dans l’œuvre La Genèse : 

Le Spiritisme, marchant avec le progrès, ne sera jamais débordé, parce que, si de nouvelles découvertes lui démontraient qu'il est dans l'erreur sur un point, il se modifierait sur ce point ; si une nouvelle vérité se révèle, il l'accepte.

La doctrine spirite est donc progressiste.

 

En abordant à la fois des sujets complexes et naturels tels que l’univers, les hommes, les Esprits et les lois qui régissent la vie, elle nous invite à questionner ses trois aspects : la religion, la philosophie et la science. Voici quelques notions : 

  • L’existence d’une cause indéfinissable antérieure à tout et que nous appelons Dieu. « Dieu est l'intelligence suprême, cause première de toutes choses », comme nous décrit la réponse à la première question du Livre des Esprits. Cette doctrine nous aide à nous positionner face à la question de Dieu, cet inconnu indéfinissable et à propos du quel nulle n’aura la définition définitive et infaillible dans ce monde.

 

  • L’existence de l’Esprit qui précède l’existence du corps physique.

 

  • La pluralité des existences ou des incarnations comme moyen de perfectionnement de l’homme.

  

  • La possibilité de communication entre les incarnés et les désincarnés, les Esprits.

 

  •  Tout homme possède cette faculté, à différents niveaux de sensibilité, et que nous appelons la médiumnité.

 

  • La médiumnité, dans la pratique de la Doctrine Spirite, ne pourra jamais, sous aucun prétexte, être rémunérée directement ni indirectement.   

 

  • Le libre arbitre.

 

  • La loi causalité.

Toutes les voies  conduisant au  progrès et à l’amour sont respectables. Celle qui parle à nos cœurs est la Doctrine Spirite. Telle est notre instrument de perfectionnement vers l’épanouissement, l’acceptation et la tolérance.

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